Ce matin, je décide de prendre le bus pour aller à Berdun en zappant Arès et ainsi récupérer une des deux journées de retard sur mon programme. Je démarre donc mon étape seulement à 10h30 sous un soleil de plomb qui ne me quittera pas de la journée. Je suis dans une plaine sans abri, entourée des montagnes Pyrénéennes au Nord et de collines au Sud. Seul dans cet immense espace, je ne verrai pas âme qui vive... On se sent parfois tout petit!
Peu à peu, le paysage change et devient plus minéral. On dirait des tas de sable, mais ce sont de vrais rochers même un peu friables.
Étant un peu court en eau, je fais un léger détour en grimpant au village d'Artieda et là c'est un véritable enchantement. Je déjeune à l'albergue locale qui est au sommet du village et d'où l'on découvre la quasi totalité de la chaîne des Pyrénées. C'est d'une beauté...
Impossible à photographier d'aussi loin... Il faut venir!
Bientôt, j'arrive devant le lac Yesa, un immense réservoir artificiel, pratiquement vide en cette période.
Impossible à photographier d'aussi loin... Il faut venir!
Bientôt, j'arrive devant le lac Yesa, un immense réservoir artificiel, pratiquement vide en cette période.
Ce qui, à l'origine, était un marécage est devenu une réserve d'eau en 1962, inondant les terres agricoles et forçant les habitants à émigrer vers les villes. Aujourd'hui, le village de Ruesta renait grâce au travail enthousiaste des membres de la CGT locale.
Le château de Ruesta est un vestige d'une ancienne forteresse musulmane. Un gîte et une auberge pour pèlerins ont été aménagés à proximité immédiate du château dans de vieille maisons, la casa Valentin et la casa Àlphonso. Cet albergue est étonnante et pleine de charme parmi ces ruines historiques. En plus, l'accueil est parfait et le repas également.
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