mercredi 9 octobre 2019

09 Octobre: Ruesta - Yesa 27,50 kms

Le village "fantôme" de Ruesta est étonnant.  Tout n'est que ruine et abandon et paradoxalement, il est plein de vie. Hier soir, nous étions une douzaine à l'albergue  dans ces deux maisons restaurées pour les pèlerins. Il y avait des Espagnols, des Israéliens, un Italien, un Irlandais et des Français. Ça baragouinait surtout en anglais et le repas sur la terrasse avec une vue sublime, au milieu des ruines, était irréel mais bien sympathique. La rumeur dit qu'il n'y officiellement plus qu'un habitant à  Ruesta.



Au fond à gauche, une partie de l'albergue.


La terrasse de l'albergue


En arrivant au gîte,  j'avais pris le seul lit qui restait disponible et j'ai compris pourquoi un peu plus tard. Mon voisin, un espagnol ventru, éructait sans cesse, faisait beaucoup de bruit, ne rangeait rien et en plus ronflait fort car il buvait beaucoup! C'est la seule fois que j'ai eu affaire à ce type d'individu sur le chemin... Et pourtant, j'ai bien dormi! J'ai prié pour ne pas le retrouver ce soir.

La première partie de l'étape se déroule dans des collines boisées agréables et, mine de rien, nous grimpons sans effort de 450 mètres pour arriver à  l'altitude de 900 mètres en surplomb du lac.



Il reste un peu d'eau dans une partie du lac et c'est plus esthétique. 

Arrivé au sommet de la colline, changement total d'ambiance avec une crête dénudée et parfois caillouteuse qui me permet de découvrir au loin une vaste plaine entourée de montagnes. J'avale mon casse-croûte dans un petit village sympa avant d'entamer la descente. Il y une albergue avec un bar. Je suis le seul client et la bière est à 1 euro! Record battu...




Le parcours dans la plaine est fait de lignes droites interminables sur des chemins larges et cela me laisse du temps pour réfléchir à la gestion de ma fin de camino. J'avais déjà décidé de ne pas aller à   Puente la Reina mais à Pampelune qui est à côté mais qui est une ville beaucoup plus grande. Le problème est qu'il n'y a pas de bus sur mon trajet alors que je dois encore récupérer une journée de retard sur mon programme. Du coup, je prend une décision radicale et je bifurque brutalement vers le nord pour rejoindre Yesa où se trouve le barrage de la réserve d'eau. Adieu dons à Sanguesa, terme prévu de l'étape,  et adieu aussi à  mon voisin de chambrée d'hier! Je fais quelques kilomètres supplémentaires mais ce sont les derniers...

Yesa est la commune qui a donné son nom à la retenue et c'est là que se trouve le barrage  sur la rivière Aragon. Le lac fait 10 kms de long pour  2,5 kms de large. Des travaux gigantesques sont en cours pour surélever le barrage qu'on appelle embalse








Mon camino se termine donc ce soir à  Yesa et demain matin, je prendrai le bus pour Pampelune où je connais l'albergue avant de rejoindre Bilbao Vendredi.

Pour votre info, j'ai sans doute été piraté mais je ne suis pas malade et bien en pleine forme. Je ne reçois plus vos commentaires ou messages et je ne peux donc y répondre.  Pour ceux qui le souhaiteraient et qui connaissent l'adresse,  vous pouvez m'écrire sur la messagerie familiale Orange.

A bientôt  pour un post-scriptum lorsque je serai revenu at home.

Amicalement,

Domi

3 commentaires:

  1. Tout à une fin même le camino de Domi 2019. Tu vas beaucoup nous manquer mais je me réjouis que tu retrouves ton cadre familial Bisessssss

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    1. Le temps est venu de retrouver ma famille...
      Merci encore pour tes commentaires réguliers et sympas.
      Bises
      Domi

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  2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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