Tout avait pourtant bien commencé...
Départ 8H00 par le pont des pèlerins de Saint-Chely-d'Aubrac. Ce pont sur la Boralde était le seul pont permettant le franchissement à pied sec des pèlerins.
Après le pont, à droite le chemin continue vers Saint-Jean-Pied-de-Port et à gauche c'est le chemin vers Saint-Guilhem que j'emprunte. Comme nous étions descendus hier du plateau de l'Aubrac, il faut y remonter. C'est une
grimpette de 500 mètres de dénivelé par un chemin ombragé dans les bois, bordé de murets de pierre recouverts de mousse puis en traversant la forêt domaniale d'Aubrac composée essentiellement de hêtres. C'est un très beau chemin qui constituait une partie de la voie romaine agrippa reliant Toulouse et Bordeaux à Lyon en traversant les monts d'Aubrac par leur centre. Dans cette forêt domaniale certaines parties sont encore magnifiquement pavées. Cette voie romaine fut utilisée dès le onzième siècle par les pèlerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle.
Arrivé sur les crêtes à près de 1400 mètres d'altitude, le panorama est bluffant à plus de 300 degrés on découvre la quasi-totalité de l'Aubrac . Pas de photos car la brume de beau temps rendrait les clichés inutilisables. Il faut y venir pour le voir!
Et c'est là que les choses se sont gâtées...
J'ai loupé un embranchement et je me suis retrouvé embarqué sur des pistes de ski. Résultat, 6 à 7 kilomètres supplémentaires et sans retrouver le chemin. Heureusement, j'ai demandé de l'aide dans un petit hameau et des gens charmants, après m'avoir donné de l'eau, m'ont reconduit à proximité du chemin... Plus de batterie, donc plus de photos... Je suis arrivé au refuge des "Rajas" à 16 heures, juste pour l'ouverture!
Denise nous y a gentiment accueillis dans un environnement montagnard très typique à 1350 mètres d'altitude au milieu des Aubrac.
L'ambiance était très conviviale. Nous étions peu nombreux et tous animés des mêmes envies de partage. Denise a préparé un excellent repas puis nous a raconté l'histoire de ce gîte. Pour l'anecdote, le refuge à servi de cadre pour le tournage en 2004 d'une scène du film de Coline Serreau, "Saint Jacques la Mecque". Denise était très réticente au début car elle ne voulait pas dénaturer le refuge. Elle a fini par céder et elle en ravie puisqu'elle a noué une relation durable et amicale avec Coline Serreau qui vient parfois se ressourcer en Aubrac.
Après le pont, à droite le chemin continue vers Saint-Jean-Pied-de-Port et à gauche c'est le chemin vers Saint-Guilhem que j'emprunte. Comme nous étions descendus hier du plateau de l'Aubrac, il faut y remonter. C'est une
grimpette de 500 mètres de dénivelé par un chemin ombragé dans les bois, bordé de murets de pierre recouverts de mousse puis en traversant la forêt domaniale d'Aubrac composée essentiellement de hêtres. C'est un très beau chemin qui constituait une partie de la voie romaine agrippa reliant Toulouse et Bordeaux à Lyon en traversant les monts d'Aubrac par leur centre. Dans cette forêt domaniale certaines parties sont encore magnifiquement pavées. Cette voie romaine fut utilisée dès le onzième siècle par les pèlerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle.
Arrivé sur les crêtes à près de 1400 mètres d'altitude, le panorama est bluffant à plus de 300 degrés on découvre la quasi-totalité de l'Aubrac . Pas de photos car la brume de beau temps rendrait les clichés inutilisables. Il faut y venir pour le voir!
Et c'est là que les choses se sont gâtées...
J'ai loupé un embranchement et je me suis retrouvé embarqué sur des pistes de ski. Résultat, 6 à 7 kilomètres supplémentaires et sans retrouver le chemin. Heureusement, j'ai demandé de l'aide dans un petit hameau et des gens charmants, après m'avoir donné de l'eau, m'ont reconduit à proximité du chemin... Plus de batterie, donc plus de photos... Je suis arrivé au refuge des "Rajas" à 16 heures, juste pour l'ouverture!
Denise nous y a gentiment accueillis dans un environnement montagnard très typique à 1350 mètres d'altitude au milieu des Aubrac.
L'ambiance était très conviviale. Nous étions peu nombreux et tous animés des mêmes envies de partage. Denise a préparé un excellent repas puis nous a raconté l'histoire de ce gîte. Pour l'anecdote, le refuge à servi de cadre pour le tournage en 2004 d'une scène du film de Coline Serreau, "Saint Jacques la Mecque". Denise était très réticente au début car elle ne voulait pas dénaturer le refuge. Elle a fini par céder et elle en ravie puisqu'elle a noué une relation durable et amicale avec Coline Serreau qui vient parfois se ressourcer en Aubrac.
effectivement c'etait une mésaventure de rajouter des kms sans ski !!
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