J'ai dormi dans le même gîte d'étape "la Margeride" à Saugues qu'en 2015. J'y avais rencontré mes premiers compagnons de route. J'ai une petite pensée amicale pour Alice, la Lyonnaise, Jean le Québécois et Niko qui vient de faire le même chemin que celui que je suis en train de faire mais en allant jusqu'à Santiago. 4 mois...! Bravo l'artiste. Cette nuit j'ai partagé ma chambre avec Christian...Chemin (cela ne s'invente pas!) qui est de Besançon et qui est fort sympa. De plus, il va aussi sur le chemin de Saint Guilhem, ce qui n'est pas fréquent. Je serai moins seul.
L'étape d'aujourd'hui, moins difficile que celle d'hier, nous a fait traverser les hauts plateaux de la Margeride avec ses forêts majestueuses et très belles. Un parcours agréable sous un soleil radieux. Sur le chemin, petite halte à la tour de la clauze , vestige d'un ancien château-fort.
Il faut dire que le site du Sauvage porte bien son nom car il est très isolé au milieu d'un grand plateau cerné par des forêts et il n'y a rien d'autre. C'est tout simplement magnifique !
L'histoire du site du Sauvage est étroitement liée à celle de l'hôtel-dieu du Puy. Créé au dixième siècle, ce riche et puissant établissement de soins pour malades et indigents est dirigé par les chanoines de l'église cathédrale Notre-Dame du Puy. L'acquisition du domaine du Sauvage au treizième siècle permet aussi à l'hôtel-dieu de s'implanter durablement en Gevaudan. Un hospitalet ou hospice pour pèlerins, probablement construit autour de 1150-1210 et désormais disparu, était situé à proximité au passage du col de Saint Roch. Le vaste terrain fermier du Sauvage est devenu aujourd'hui gite d'étape sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, renouant avec la tradition d'accueil mise en place par l'hôtel-dieu à l'hospitalet.
Trois très jeunes filles croisées sur le chemin, Blandine, Laura et Léa, qui pourraient être mes petits enfants me proposent de faire une partie de cartes (barbu) sur une table en granit a l'extérieur du gîte, ce que j'accepte avec plaisir. Ces jeunes sont agréables, respectueux et d'une grande gentillesse. Je n'ai pas gagné mais...pas perdu non plus!
Le repas du soir est vraiment très bon, d'autant qu'il est partagé avec les amis du chemin. Demain, un certain nombre d'entre eux seront repartis mais les souvenirs resteront gravés pour longtemps.
courage Dominique(je sais que tu en as beaucoup) .deux amboriverains en eu aussi du courage… Joseph Fournier et Michel Plessis ont terminé le Paris-Brest-Paris en un peu moins de 90h.
RépondreSupprimerfernande Duval
Hey Domi !
RépondreSupprimerRentré depuis 2 semaines de mon périple, je me ré-adapte à la vie "sédentaire" ...
Courage l'ami sur ce magnifique chemin que tu empruntes ! ✊
Niko